Devant le succès important des fonds en euros nouvelle génération, les assureurs limitent volontairement les versements des épargnants. Contrainte réelle ou façon habile de pousser les épargnants à investir davantage sur les unités de compte ?
Epargnants recherchent rendement désespérément, prises de risque s’abstenir !
Les épargnants avertis choisissent avec soin leurs [a[fonds en euros]a]. Les fonds en euros récents, investis en partie sur l’[a[immobilier]a] ou des actifs plus diversifiés, permettent de bénéficier d’un rendement plus élevé que les autres (4% ou plus en 2012, contre seulement 2,90% pour les autres). Ces derniers portefeuilles, investis majoritairement en [a[obligations]a] d’Etat long terme, sont "collés" et doivent aller jusqu’à l’échéance de leurs placements. Une situation qui devrait plomber leurs performances encore pendant quelques années.
Fonds en euros avec un rendement de 4% et plus en 2012
Des fonds en euros performants existent bien. N’en déplaise aux détracteurs de l’[a[assurance-vie]a]. Encore faut-il faire le bon choix.
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Des excellents fonds en euros, mais dont l’investissement est limité !
Mais voilà, les versements sur ces fonds en euros derniers cris sont de plus en plus souvent limités par les assureurs. Le succès serait-il trop fort ?
Officiellement, les assureurs indiquent que leurs investissements portant en partie sur des biens immobiliers, ils ne peuvent investir sans fin, au rythme des versements des épargnants. Le stock de biens immobiliers de qualité n’étant pas sans fin.
De même, les fonds en euros ouverts aux actifs diversifiés, en dehors des obligations, souffrent d’un manque de souplesse, lors des phases d’arbitrage. Plus le portefeuille d’un fonds en euros est important, moins il est mobile, et donc moins performant pour bénéficier d’opportunités à court-terme.
D’un autre côté, conscients de détenir dans leur portefeuille de véritables pépites, attirant tous les épargnants avertis, ces assureurs n’en profiteraient-ils pas pour pousser à les investissements sur des unités de compte, plus rémunérateurs pour eux ?
Suravenir : Limitations de placement sur les fonds en euros, des exemples qui ne manquent pas...
Une épargne régulière devenue impossible, sans risque
Frustrations pour les épargnants réguliers sur les contrats de Suravenir, dont les versements réguliers sur le fonds en euros Suravenir Opportunités en 100% sur le fonds en euros n’est plus possible depuis mai dernier. La limite a été fixée par l’assureur à une répartition maximale de 50% des versements sur le support convoité. Autant avouer que votre capital n’est pas le bienvenu !
Une prise de risque obligatoire sur le contrat Sérénipierre
De même, sur le contrat proposé par Primonial (assuré chez Suravenir), impossible d’investir à plus de 75% sur le fonds en euros Sécurité Pierre Euro, il faut impérativement passer par la case unités de compte pour pouvoir goûter aux fruits du fonds en euros le plus performant du marché en 2012. Une drôle de prise de risque, pour un [a[placement]a] sans risque...
Limitation des placements sur les fonds euros : un jeu potentiellement risqué
Ces limitations de versements sur les fonds en euros ne posent aucun souci aux épargnants souhaitant investir en partie sur des unités de compte. Un panachage toujours conseillé selon le profil de risques de l’épargnant.
Limitation des placements sur les fonds euros : un jeu potentiellement risqué
Par contre, pour les épargnants souhaitant être en 100% sécuritaire, le problème reste entier.
Ces limitations, imposées par les assureurs, pourraient bien se retourner contre eux. Les épargnants ne sont pas dupes. Prendre des risques pour 25% de son capital, pour avoir l’opportunité de placer le solde sur le [a[placement sans risque]a] initialement choisi, c’est un arbitrage que bon nombre d’investisseurs averses aux risques devraient refuser de faire.
Du reste, les épargnants avertis le savent bien, il est des jeux, pour lesquels pour gagner, il suffit de ne pas jouer.
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