Le marché des SCPI est en train de se fissurer. La baisse des valorisations des actifs immobiliers est importante en 2023, de l’ordre de 3 à 8% selon les biens. La question étant de savoir ce que réserve l’année 2024. Le retournement tant attendu ne semble pas se profiler. C’est pourquoi de nombreux épargnants préfèrent jeter l’éponge, ou tout simplement, réaliser les profits engrangés au fil des années. Les baisses de prix de parts de SCPI annoncées en 2023 étant conséquentes, les épargnants souhaitent éviter de tels écueils.
Les assureurs débordés, les sociétés de gestion en crise de liquidités
L’assurance-vie représente la moitié de la collecte en SCPI. La vague de demande d’arbitrages sortant pousse les sociétés de gestion dans une position délicate. Si ces dernières doivent mettre en vente des biens immobiliers, au plus mauvais moment, afin de rembourser les porteurs de parts, cela pousserait le prix de la part encore un peu plus vers le bas. Une spirale baissière qui ne profiterait évidemment à personne. C’est pourquoi d’ailleurs les appels au calme se multiplient. Les SCPI sont des placements de rendements.
Dans ce contexte actuel, toutes les SCPI proposées via l’assurance-vie ne sont plus en mesure d’exécuter la totalité des ordres de retrait de parts. Dans ces circonstances, ORADEA VIE a décidé de mettre en œuvre les dispositions de ses contrats d’assurance vie en vigueur qui prévoient qu’en cas de blocage de la cession des parts, la faculté d’arbitrage en sortie du support SCPI sera suspendue. Cette mesure concerne tous les clients détenant un contrat d’assurance vie ayant investi dans la SCPI après le 1er juillet 2018.
En application de cette clause, toute demande d’arbitrage adressée à ORADEA VIE à compter du 6 décembre 2023 ne sera plus acceptée. Cette mesure est provisoire.
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La France cherche de nouvelles sources de recettes afin de tenter de combler une partie de son déficit abyssal. L’épargne des Français atteint des sommets, et ce pactole de plus de 2000 (...)